Au Kentucky, il est interdit de consommer la plante que ce soit à des fins médicales ou récréatives. Actuellement, un projet de loi veut rectifier cela. En effet, le cannabis est un produit largement consommé dans le monde entier. Sa légalité diffère selon les États, mais les pays occidentaux ont une loi beaucoup plus souple la concernant. Les États-Unis sont un cas assez particulier. En effet, la substance est illégale en vertu de la loi fédérale selon le Controlled Substances Act de 1970. Cependant, chaque État possède sa propre loi sur l’utilisation de la plante.
La législation du cannabis au Kentucky
Le cannabis au Kentucky est illégal, peu importe son usage. Sa possession est passible de poursuites pénales, car cela est considéré comme un délit. Beaucoup de personnes ont donc déjà été condamnées à une peine de prison ou à une amende. Toutefois, l’État possède une loi qui autorise l’utilisation de la plante dans certains cas. Il s’agit de conditions de santé graves. Parmi elles, on peut citer :
- La sclérose en plaques
- La paralysie cérébrale
- La maladie de Parkinson
- La dystonie
- L’amyotrophie spinale
- Le cancer
- Le sida
- La maladie de Crohn.
Pour les personnes présentant ces conditions, il est indispensable qu’ils soient inscrits au programme de cannabis médical de l’État. Le suivi d’un médecin qualifié est également obligatoire.
Le Kentucky : des décennies de discriminations raciales
Le Président américain Joe Biden avait déjà évoqué un problème. Il parlait de la classification anormale du cannabis. En effet, le cannabis est classé comme une drogue de Schedule 1 au même titre que l’héroïne ou la cocaïne. Cela entraîne un nombre massif de la population carcérale. De plus, selon l’American Civil Liberties Union, les Afro-Américains sont les plus concernés par les arrestations. Néanmoins, la consommation chez eux et chez les autres est à peu près la même. Le Kentucky essaie donc de reconsidérer cela et projette de modifier les lois.
Le Kentucky : vers une possible légalisation
La représentante de l’État du Kentucky, Nina Kulkarni présente un projet de loi. Il s’agit d’un amendement constitutionnel visant à demander aux électeurs de donner leurs avis sur la plante. La population peut donc indiquer si elle est pour ou contre la légalisation. Cela a pour but de réglementer la dépénalisation de la marijuana dans l’État. Précisément, l’amendement questionne les électeurs sur la dépénalisation de la possession de jusqu’à 28 g de cannabis.
En plus de cela, la dépénalisation de la culture jusqu’à 5 plantes est aussi mise en question. Cela concerne évidemment les adultes de 21 ans et plus. Ce changement pourra peut-être améliorer la vie de la population au Kentucky. Comme le dit l’ancien président américain John F. Kennedy : « Le changement est la loi de la vie. Et ceux qui regardent seulement le passé ou le présent sont certainement condamnés à manquer l’avenir. »
En somme, le cannabis est soumis à des conditions strictes au Kentucky. Il est interdit d’en posséder et encore moins d’en utiliser. Cet usage ne se limite pas à l’usage récréatif, mais aussi à l’usage médical. Néanmoins, ce dernier est possible si l’individu présente certaines conditions graves. Cette loi stricte est la cause de l’incarcération de plusieurs personnes, notamment celles de couleur. Cela est donc une injustice. À cause de cela, la représentante de l’État présente alors un projet de loi pour corriger ces erreurs. Il n’y a que l’avenir qui pourra dire si cette initiative est la bonne.