La politique de tolérance zéro du gouvernement Autrichien par rapport à la conduite sous emprise de stupéfiants s’intensifie. Le Ministère des transports a affirmé vouloir instaurer un contrôle du taux de THC au volant. Ainsi, même après plusieurs heures ou jour après prise de THC, ceux qui auront plus de 3 nanogrammes de THC par millilitre de sang subirons les conséquences.
Retrait du permis de conduire envisageable
C’est à travers le magazine autrichien « Profil » que la Ministre des transports autrichien s’est prononcé sur le sujet. « Quiconque consomme un joint par semaine au lieu d’un verre de vin risque de perdre son permis de conduire à chaque fois qu’il conduit à cause (…) du THC dans le corps ». Une décision qui vise à responsabiliser les conducteurs au volant, mais à surtout renforcer la tolérance zéro du gouvernement sur le sujet.
En Autriche malheureusement, le nombre de retraits de permis de conduire dus à l’emprise de la drogue a explosé en dix ans passant de 400 à 6.500 par an. Une situation qui semble responsabiliser les conducteurs, car pas de permis signifie littéralement « pas de vie ». Cette décision viendrait également de la pression de la légalisation du cannabis en Allemagne, proche voisin de l’Autriche. Afin de s’adapter à la vague de consommateurs de cannabis de l’Allemagne, comme aux Autrichiens qui iront s’approvisionner et consommer en Allemagne aussi, des décisions adaptées doivent être prises.
Si les sanctions en cas d’infractions ne sont pas encore confirmées, il est presque certain que le retrait du permis de conduire est à prévoir. Les conséquences d’une conduite sous emprise de THC sont en effet similaires à une conduite sous emprise de drogue pour le gouvernement. Donc, les sanctions devraient être les mêmes.
Discernement du consommateur de THC


Le taux légal de 3 nanogrammes par millilitre de sang est certes très bas, mais ce qu’il faut comprendre ici, c’est la protection du conducteur. Comme avec l’alcool , même si vous ne buvez qu’un verre, il faut être responsable. Vous pouvez par exemple laisser la conduite à un proche sobre, ou ne pas conduire tout simplement. L’important est d’éviter au maximum les risques, et se protéger soi-même comme les autres.
D’autant plus que le contrôle du niveau de THC au volant sera, tôt ou tard, une pratique courante. Avec le terrain que gagne chaque jour le cannabis en Europe. Ce n’est qu’une question de temps avant que le gouvernement et les forces de l’ordre du continent ne prennent cette responsabilité. Plus particulièrement aux frontières des pays qui ont légalisé sa prise, à d’autres qui n’ont pas encore une politique claire sur le sujet, les contrôles vont sûrement être systématiques.
En attendant la suite, et les communiqués officiels, les consommateurs ou curieux peuvent déjà se préparer à toutes les possibilités. Mais surtout s’informer tout de suite sur ce qu’il faut savoir sur le THC, comment bien en consommer ou encore quels sont les avis scientifiques de confiance sur le sujet.