La Thaïlande a fait un pas important en matière de législation sur le cannabis en 2018 en devenant le premier pays d’Asie à dépénaliser la plante. Depuis, le gouvernement thaïlandais travaille à élaborer un cadre légal pour l’usage médical et commercial du cannabis. Cependant, la situation est actuellement en suspens car les législateurs du pays restent divisés sur les dispositions clés de la législation. Cet article explore les zones d’ombre et les désaccords entourant la légalisation du cannabis en Thaïlande, ainsi que les implications pour l’industrie du cannabis dans le pays.
La Thaïlande en zone grise concernant la légalisation du cannabis
Bien que la Thaïlande ait dépénalisé le cannabis l’année dernière, l’absence d’un cadre légal clair laisse l’industrie du cannabis dans une zone grise. Les législateurs thaïlandais ont été divisés sur les principales dispositions de la législation sur le cannabis, ce qui a entraîné des retards dans l’adoption du projet de loi.
Certaines factions de législateurs ont exprimé leur préoccupation quant au fait que le projet de loi n’allait pas assez loin pour décourager la consommation de cannabis à des fins récréatives, tandis que d’autres demandent que la plante soit à nouveau inscrite sur la liste des stupéfiants.
Le Premier ministre a également annoncé son intention de dissoudre le Parlement avant les élections prévues en mai, ce qui signifie que le sort du projet de loi dépendra du prochain gouvernement. En conséquence, les dispensaires de cannabis opèrent actuellement dans une zone grise, vendant des produits à base de cannabis sans réglementation claire.
La situation en Thaïlande montre que la légalisation du cannabis peut être un processus complexe et controversé, avec des implications à la fois pour la santé publique et pour l’industrie du cannabis elle-même.
Les désaccords entre les législateurs retardent l’adoption de la légalisation du cannabis
Malgré la dépénalisation en Thaïlande en 2020, la législation du cannabis à des fins récréatives reste floue et source de désaccords. En effet, les législateurs thaïlandais sont divisés sur les principales dispositions de la législation, ce qui retarde l’adoption de la loi.
La Chambre des représentants n’a pas réussi à conclure la deuxième lecture du projet de loi avant les vacances parlementaires, en grande partie en raison de factions de législateurs qui estiment que le projet de loi n’offre pas suffisamment de mesures pour dissuader la consommation de cannabis à des fins récréatives.
Certains ont même demandé que la plante soit à nouveau inscrite sur la liste des stupéfiants. Ce désaccord entre les législateurs a créé une zone grise pour l’industrie du cannabis en Thaïlande, qui attend avec impatience une réglementation claire pour pouvoir se développer.
Le sort du projet de loi de la légalisation du cannabis dépendra du prochain gouvernement
Le Premier ministre thaïlandais, Prayuth Chan-Ocha, prévoit de dissoudre le Parlement le mois prochain avant les élections prévues en mai. Par conséquent, le sort du projet de loi sur la légalisation du cannabis dépendra du prochain gouvernement. Cela signifie que même si le projet de loi est adopté par la majorité des députés, il doit encore être soumis à l’approbation du Sénat avant de devenir loi.
Si le gouvernement suivant est en faveur de la légalisation du cannabis, le projet de loi sera probablement adopté et mis en œuvre. Dans le cas contraire, le projet de loi pourrait être rejeté ou modifié, ce qui pourrait retarder encore la légalisation du cannabis en Thaïlande. Cela crée une grande incertitude pour l’industrie du cannabis et les investisseurs, qui ne savent pas à quoi s’attendre en termes de réglementation et de délais.
Dans l’ensemble, la dépénalisation du cannabis en Thaïlande a été une avancée significative dans le débat sur la légalisation des drogues dans le monde entier. Cependant, elle a également créé des divisions importantes au sein du gouvernement et de la société thaïlandaise, ce qui a retardé l’adoption de la législation et laissé l’industrie du cannabis dans une zone grise.