Le seul café de Bonaire est définitivement fermé. L’entrepreneur Ralph Nolen a essayé de diverses manières ces dernières années. En effet, il souhaitait vendre de l’herbe et du haschisch dans la municipalité des Caraïbes. Mais les politiciens de Bonaire continuent de s’opposer aux plans.
Bonaire, l’île interdit la vente et l’utilisation de marijuana
L’entrepreneur espérait toujours gagner l’affaire devant les tribunaux, mais il a perdu le procès. À Bonaire, vous ne pouvez obtenir du cannabis médical qu’avec une note du médecin.
La loi sur l’opium offrirait la possibilité de tolérer le cannabis, tout comme aux Pays-Bas européens. Le cabinet néerlandais y serait ouvert. Cependant, il a la dure condition que les politiciens locaux doivent d’abord le vouloir eux-mêmes. La politique de Bonaire n’en veut clairement pas ! La vente et l’utilisation de l’herbe restent interdites.
De l’herbe disponible dans la rue de Bonaire
L’herbe est simplement disponible dans la rue de Bonaire et via des contacts sur les réseaux sociaux.
« Je dois dire aux touristes qui viennent dans mon magasin que demander de l’herbe c’est illégal. Souvent, ils ont trouvé quelqu’un après une demi-heure dans la rue de Bonaire. Puis, ils reviennent au magasin pour du papier à rouler et autres. »
Ainsi, Nolen trouve dommage et inutile que ce soit illégal à Bonaire.
« Le problème est que vous ne savez pas quelle est la qualité. De plus, aucune taxe n’est payée dessus. cela reste tout le crime, donc vous avez aussi des ennuis avec la justice. »
Le Cannabis Association Bonaire s’est engagée à légaliser l’herbe sur l’île. « Le manque de connaissances est souvent le problème. », déclare la présidente Naomi de Gruijl. « Mais vous voyez que l’huile de cannabis commence déjà à se faire connaître ici. Donc, les gens savent qu’elle peut aussi faire du bien. »
Même l’île cousine de Bonaire, St. Maarten, travaille sur la légalisation
Sint Maarten, en tant que pays autonome au sein du royaume, étudiera comment la consommation de cannabis peut être légalisée sur l’île. Le gouvernement de cette île cousine de Bonaire affirme qu’il élaborera un plan d’une manière responsable, sûre, pratique et bien organisée.
« Aux Pays-Bas européens, vous avez le choix ! Soit vous allez au coffee shop, soit vous l’achetez dans votre coin, mais ça Reviendra moins cher. », explique De Gruijl.
« Les vendeurs de rue peuvent choisir d’en faire un travail à temps plein. Ils n’auront plus à s’inquiéter que la police frappe à leur porte à cinq heures du matin. Il y a des gens qui veulent vendre de l’herbe légalement et qui répondent très positivement à cette idée. »
« J’ai parlé aux différentes îles et la religion apparaît constamment comme un goulot d’étranglement. D’ailleurs, les chrétiens n’en veulent pas ! »
Bonaire : Réglementer le cannabis comme en Amérique
La Cannabis Association préconise alors que les mauvaises herbes soient réglementées par le gouvernement.
« Pour que ce qui se retrouve au café et aux boticas soit vraiment convenable. »
Il devrait y avoir une limite à la quantité de cannabis que vous pouvez obtenir en tant que consommateur. « Cela signifie que Wancho a un laissez-passer. Si sa limite est atteinte pour le mois au café de la ville. Alors il ne peut pas aller acheter dans un autre café de Rincon, comme en Amérique. »
En 2021, la municipalité spéciale de Bonaire enquêtait sur une politique de tolérance et son impact sur la société. Cependant, le statut de celui-ci est inconnu. Les questions du réseau caribéen à ce sujet n’ont pas encore reçu de réponse du conseil d’administration. La question est : pourquoi le cannabis est-il autorisé aux Pays-Bas européens et pas dans les communes spéciales d’outre-mer ?
