Le cannabis commence de plus en plus à être accepté par la population mondiale. Parmi les pays ayant légalisé son usage, le Canada fait partie des premiers. Cet État autorise à la fois l’usage médical et l’usage récréatif de la plante. Cela présente de nombreux avantages pour la population. Toutefois, une certaine partie du peuple canadien en souffre également. Ces derniers temps, les propriétaires immobiliers se plaignent de la loi fédérale sur le cannabis. La CORPIQ revendique alors une révision de la loi actuelle afin qu’elle soit bénéfique pour tous.
La CORPIQ, qu’est-ce que c’est ?
En réalité, la CORPIQ représente la Corporation des Propriétaires Immobiliers du Québec. Il s’agit d’une association à but non lucratif. Elle est créée en 1980. À ce jour, elle compte donc plus de 40 années d’activités et encadre plus de 30 000 propriétaires et gestionnaires. Sa mission est de protéger les droits des propriétaires face au Gouvernement et aux différentes industries. Durant sa longue période d’activité, elle renouvelle sa technologie et propose de meilleures offres à ses membres. Cela lui a valu de remporter le prix de développement d’une technologie web ou mobile en 2018.
La loi sur le cannabis au Canada
Les objectifs de la réglementation sur le cannabis sont :
- La lutte contre le trafic de drogues
- La protection de la santé et de la sécurité publique
- La protection des mineurs.
L’usage du cannabis médical et récréatif est légal au Canada. Cependant, certaines règles s’appliquent dans une résidence. Dans certaines provinces comme le Québec, la culture de la plante est prohibée. Un propriétaire peut également interdire la consommation à un locataire si cela est prévu dans le bail. Cette interdiction peut être contestée dans certains cas, par exemple dans le cas d’un usage médical. Le tribunal administratif de logement tranchera sur cette question. Le syndicat de copropriété peut aussi empêcher la consommation d’une personne dans les parties communes. Cela est aussi possible dans la partie du consommateur si sa consommation dérange ses colocataires.
Les revendications de la CORPIQ
Selon la CORPIQ, la loi actuelle est problématique pour les propriétaires locatifs au Québec. Ces problèmes ont commencé avec l’isolation créée par la pandémie. Elle concerne l’autorisation de certains résidents à pouvoir fumer et cultiver du cannabis médical. Cela provoque une possible insécurité associée aux allers-retours des commerçants. De plus, la culture de la plante peut générer une humidité indésirable. La CORPIQ réclame alors un respect des lois provinciales et la prohibition de la production de plantes dans le parc locatif. Le Dalaï-Lama précise d’ailleurs que : « Le respect mutuel est le fondement de la véritable harmonie. ».
En somme, les lois fédérales et les lois provinciales sur le cannabis au Canada ne sont pas en accord. Et cette première domine sur cette dernière. Cela porte donc préjudice à certaines provinces comme le Québec. La loi a promis la protection des propriétaires. Cependant, cela n’est pas le cas dans les faits. À cause de cela, la CORPIQ saisit le gouvernement fédéral afin de protéger les intérêts des propriétaires locatifs. Elle revendique le respect des propriétaires par les locataires. Cela se fait en évoquant les différents problèmes créés par l’autorisation de l’usage médical de la plante. Ces revendications seront probablement prises en compte, car la loi actuelle est sous révision.