Du cannabis à l’Opéra de Sydney

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En avril 2022, deux militants australiens pour la légalisation du cannabis ont créé un événement remarqué en projetant des images de cannabis sur les murs de l’Opéra de Sydney. William Stolk et Alec Zammitt ont utilisé des faisceaux laser de haute puissance pour projeter les mots « à qui faisons-nous du mal » et « 420 » autour d’une feuille de cannabis sur les voiles de l’Opéra et l’un des pylônes du pont adjacent. Cette performance audacieuse a provoqué des réactions mitigées de la part du public et des autorités, qui ont poursuivi les activistes en justice. Dans ce contexte, cet article revient sur les faits de l’incident.

Les faits de l’incident à l’Opéra de Sydney

Le 20 avril 2022, les militants pour la légalisation du cannabis William Stolk et Alec Zammitt ont projeté des images de cannabis sur les murs de l’Opéra de Sydney. Ils ont utilisé des faisceaux laser de haute puissance pour projeter les mots « à qui faisons-nous du mal » et « 420 » autour d’une feuille de cannabis sur les voiles de l’Opéra et l’un des pylônes du pont adjacent.

Selon les autorités, cette action a été considérée comme une publicité illégale sur la propriété de l’Opéra de Sydney. Les deux activistes ont été arrêtés le jour même dans une chambre de l’hôtel Park Hyatt, qui offrait une vue directe sur l’Opéra. Ils ont plaidé non coupable à des accusations, notamment la distribution de publicité illégale.

Une vidéo de la performance est disponible sur YouTube, où l’on peut voir les images projetées sur l’Opéra de Sydney, ainsi que les lasers utilisés pour cette action.

Stolk et Zammitt ont admis librement leurs actions, affirmant qu’ils ne cherchaient pas à tirer un profit commercial de leur manifestation. Toutefois, ils prévoient des peines de prison et de fortes amendes pour leur acte. Le verdict de leur procès est attendu prochainement.

L’incident a provoqué des réactions mitigées de la part du public et des médias, certains saluant l’audace et la créativité des militants pour attirer l’attention sur la question de la légalisation du cannabis, tandis que d’autres ont contesté l’illégalité et la potentielle dangerosité de cette action.

Les réactions et les conséquences de l’incident à l’Opéra de Sydney

Tout d’abord, les réactions du public ont été mitigées. Certains ont cité le courage et la créativité des militants pour attirer l’attention sur la question de la légalisation du cannabis. D’autres ont contesté l’illégalité et la potentielle dangerosité de cette action.

Ensuite, les conséquences pour les militants sont importantes. En plaidant non coupable à des accusations de publicité illégale, ils supposent des peines de prison et de fortes amendes. Le verdict de leur procès est attendu prochainement.

L’incident a également soulevé des questions plus larges sur la légalisation du cannabis en Australie et dans le monde. Les partisans de la légalisation affirment que la prohibition du cannabis n’a pas fonctionné, tandis que les opposants soulignent les risques pour la santé publique et les effets négatifs sur la société.

Enfin, cet incident met en évidence la puissance de l’activisme et de la créativité pour attirer l’attention sur les questions controversées. Les militants utilisent de plus en plus les médias sociaux et les performances artistiques pour faire passer leur message, défiant ainsi les normes sociales et les lois en place. Cela soulève des questions intéressantes sur les limites de la liberté d’expression et de la responsabilité individuelle dans la société moderne.

opéra de Sydney vue de jour

Les réactions de l’autorité

Après la performance des militants pro-légalisation du cannabis, les autorités ont rapidement réagi. La police australienne a arrêté les deux activistes, William « Willy Biggs » Stolk et Alec Zammitt, qui ont été soupçonnés d’avoir utilisé des faisceaux laser de haute puissance pour projeter des images pro-cannabis sur les voiles de l’Opéra de Sydney et l’un des pylônes du pont adjacent.

Les autorités ont accusé les militants d’avoir diffusé une publicité sur la propriété de l’Opéra de Sydney, ce que les militants ont nié, affirmant qu’il n’y avait rien à tirer commercialement de la manifestation et qu’elle avait plutôt pour but de sensibiliser le public à la question de la légalisation du cannabis.

Cependant, les autorités ont pris cette performance très au sérieux et ont agi rapidement pour arrêter les militants. Ils ont été placés en garde à vue et ont dû faire face à des accusations criminelles. Le verdict de leur procès a été rendu prescrit.

Cette réaction montre que les autorités prennent au sérieux les actes de désobéissance civile et de militantisme, même s’ils ne causent pas de dommages physiques. Les militants ont été confrontés à de graves conséquences, notamment des accusations criminelles, des peines de prison potentielles et de fortes amendes.

Les réactions du public et des médias face à l’incident de l’Opéra de Sydney

La performance des militants a suscité une grande attention du public et des médias, et a provoqué des réactions mitigées.

Certains ont évoqué les militants pour leur action courageuse et en faveur de la légalisation du cannabis, considérant qu’ils ont réussi à attirer l’attention du public sur cette question importante. D’autres ont critiqué leur méthode, la réprimande comme illégale et irresponsable.

La performance a également été largement couverte par les médias, attirant l’attention nationale et internationale. Certains médias ont pris parti pour les militants, tandis que d’autres ont dénoncé leur action comme étant irresponsable et dangereuse.

En fin de compte, la performance des militants a provoqué un débat sur la question de la légalisation du cannabis en Australie et dans le monde, attirant l’attention sur un sujet important et souvent controversé. La performance a également souligné le pouvoir de l’action directe et de la désobéissance civile pour attirer l’attention sur les problèmes de société et provoquer un changement.

L’impact sur la réputation de l’Opéra de Sydney

La performance des militants a eu un impact négatif sur la réputation de l’Opéra de Sydney, un monument emblématique de l’Australie et une attraction touristique majeure.

Bien que la performance n’ait pas réduit de dommages permanents au bâtiment, elle a subi des inquiétudes quant à la sécurité du monument et à la capacité des autorités à protéger un lieu aussi important.

En outre, la performance a également soulevé des questions quant à la sécurité des lasers de haute puissance, qui peuvent causer des dommages oculaires graves s’ils sont utilisés de manière inappropriée. Les autorités ont exprimé leur préoccupation quant à l’utilisation de ces lasers dans des actions de protestation et ont souligné la nécessité de réglementer leur utilisation.

Opéra de Sydney vue de nuit

Les charges et la défense face à l’incident de l’Opéra de Sydney

Les militants Alec Zammitt et Will Stolk ont ​​été arrêtés et ont fait face à plusieurs accusations à la suite de leur performance au laser sur l’Opéra de Sydney en faveur de la légalisation du cannabis.

Les charges retenues contre eux comprenaient la distribution de publicité sur la propriété de l’Opéra, ainsi que la possession et l’utilisation de faisceaux laser de haute puissance, considérés comme des armes potentielles.

Les militants ont plaidé non coupable à toutes les accusations portées contre eux. Will Stolk a affirmé que leur performance n’était pas une publicité commerciale, mais plutôt une action de protestation pacifique pour soutenir la légalisation du cannabis. Ils ont également souligné qu’aucun dommage permanent n’a été amélioré au bâtiment et que leur action n’avait pas été motivée par des gains financiers.

Les défenseurs de la légalisation du cannabis ont exprimé leur soutien aux militants, affirmant que leur action était une manifestation légitime de leur opinion politique et de leur droit à la liberté d’expression. Cependant, les autorités ont souligné que l’utilisation des lasers de haute puissance dans des actions de protestation était dangereuse et illégale.

Le verdict de leur procès est attendu avec impatience, car il pourrait avoir des implications importantes pour la liberté d’expression et la réglementation de l’utilisation des lasers lors de manifestations et de protestations en Australie.

En conclusion, l’incident du 20 avril 2022 a provoqué de vives réactions de la part des autorités, du public et des médias. Quel que soit le verdict du procès, cet incident reste dans les mémoires comme une performance audacieuse qui a captivé l’attention du public et relancé le débat sur la légalisation du cannabis en Australie.

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