Le business du chanvre est aujourd’hui très fructueux. Cette plante a tellement de potentiel que de nombreuses entreprises y investissent. Récemment, le Sénat a annoncé que le chanvre français générerait jusqu’à 2,5 milliards d’euros par an.
Comment le chanvre français peut devenir si rentable ?
Une nouvelle résolution doit être appliquée à toutes les industries œuvrant dans la production de chanvre français, d’ici l’année prochaine. De nouvelles stratégies seront donc mises en place. De nouvelles réglementations bien plus spécifiques au CBD seront mises en place.
Un marché sous-exploité
Le secteur du chanvre français industriel est, aujourd’hui, encore sous-exploité. Certes, le pays est classé troisième dans la liste des plus grands producteurs de chanvre au monde, avec seulement 22 000 hectares de culture. Cela fait de lui le plus grand producteur de chanvre de l’Union européenne. Cependant, ce n’est pas suffisant. Les industries ne sont pas encore sur tous les plans. Il existe de nombreux débouchés non exploités. La plupart de ces producteurs ne se focalisent que sur les semences ou encore sur les fibres. Pourtant, on peut utiliser le chanvre dans plusieurs domaines comme le cosmétique ou encore la médecine. Même si cette plante est encore mal vue dans le pays, on peut toujours se focaliser sur les produits dérivés comme le CBD.
Une nouvelle réglementation pour le CBD
Le CBD est un produit dérivé du chanvre. Si on veut augmenter la part de marché du chanvre français industriel, il est possible d’élargir l’accès aux produits à base de cannabidiol. C’est ainsi que le Sénat compte améliorer la réglementation concernant cette molécule. Bien avant cette nouvelle résolution sur le CBD, on remarque que la vente de ces produits ne cesse d’augmenter. En effet, si le marché du CBD ne générait que 200 millions d’euros l’année dernière; cette année, on s’attend à un chiffre d’affaires allant jusqu’à près de 300 millions d’euros. D’après l’UIVEC, cette croissance continue est due aux larges gammes de produits proposés sur le marché, qui attirent de plus en plus de consommateurs.
Des difficultés à atteindre le chiffre d’affaires estimé
Au début de l’année, on s’attendait à ce que le chanvre français génère près de 1 milliard d’euros à travers le marché du CBD. Cependant, d’après les statistiques, on n’en est qu’à 300 millions d’euros. On est donc encore loin du compte et pour cause, on ne retrouve qu’une parcelle infime de fleurs de chanvre avec le bon taux de CBD. Les producteurs ont du mal à se lancer dans la culture de cette variété, en raison de la réglementation encore floue d’après eux. Cependant, dans la loi MILDECA de l’année dernière, on peut découvrir que la production et la vente de CBD sont autorisées tant que l’on respecte le taux de THC qui doit être inférieur à 0,3 %.
Ces mêmes cultivateurs ont annoncé que le chanvre français a du mal à s’installer sur le marché. Les produits à base de CBD provenant des autres pays, notamment ceux des États-Unis, sont disponibles à un prix bien plus abordable. On peut les acheter à trois ou même quatre fois moins chers que les produits locaux. Il est donc normal que les consommateurs optent pour ces produits.
Une proposition pour développer le business du chanvre français
La réglementation concernant le THC est la même dans toute l’Union européenne, on doit respecter le seuil maximum de 0,3 % de THC. Dans le but de développer le business du chanvre et du CBD, les législateurs écologistes demandent que l’on puisse cultiver des variétés ayant un taux de THC de 1 %. Ceci, pour suivre la tendance mondiale et de produire du CBD ayant une meilleure efficacité. Pour les cultivateurs français, ce sera l’occasion d’avoir plus de liberté, pour vendre les produits à base de CBD.
Pour conclure, le chanvre est un business qui marche. Mais pour le chanvre français, il faudrait penser à des améliorations. Si toutes ces nouvelles résolutions deviennent effectives, on pourrait atteindre un chiffre d’affaires annuel d’environ 2,5 milliards d’euros. Armons-nous de patience et espérons que le Sénat soit, lui aussi, favorable à cette idée. Il faut savoir que si le chanvre génère un revenu conséquent pour les industries françaises, l’État n’en tirera que du bon.
