Une enquête menée par son groupe a révélé que plus de la moitié des responsables de l’application de la loi interrogés ont déclaré que l’application de la loi ne prévient pas ou n’affecte pas la consommation de drogues, et que seulement 34,1 % des responsables de l’application de la loi n’étaient pas d’accord. Le ministère de l’Intérieur et les principaux syndicats s’opposent à la réforme, tandis que les syndicats de police remettent en question l’efficacité de la lutte contre le cannabis. Un groupe d’activistes auquel on ne peut faire confiance dans le débat sur la légalisation du cannabis en France est la police.
Comment fonctionne le PCP ?
La France a actuellement le plus haut niveau de prévention de la toxicomanie en Europe. Étonnamment, elle compte le plus grand nombre de consommateurs de cannabis. La légalisation est pour un pays qui veut se moderniser et mettre fin à la guerre contre la drogue. La prohibition s’est avérée inutile au cours des 50 dernières années et a grandement encouragé le marché noir et le crime organisé.
De plus, la répression empêche les mesures préventives telles que l’accès à l’information et aux soins de santé. En conséquence, les poursuites engagées contre les usagers n’ont pas eu d’effet dissuasif, la police et la gendarmerie ont perdu du temps et n’ont généralement pas obtenu de résultats satisfaisants. Avec un tel procès, on dépenserait inutilement l’argent public.
La Police Contre la Prohibition se compose de citoyens et de professionnels qui surveillent de près ces irrégularités dans la société française. Cette instance, composée d’officiers et de fonctionnaires de police (et d’éminents experts), traite des questions de service public, de santé et de justice dans un champ de tension complexe en France. Ils veulent avoir de la visibilité et de la reconnaissance car leur profession les place au premier plan.
Un débat sur la dépénalisation chez les collectifs PCP
La journée de la guerre contre la drogue s’est poursuivie avec des arrestations, des procès et des condamnations, des photos de paquets de cannabis saisis par la police et des communiqués de presse célébrant l’ouverture de nouvelles routes pour l’importation de marijuana et d’héroïne circulant sur les médias sociaux. Ces victoires montrent que la police, la gendarmerie et les douanes sont effectivement prêtes à lutter contre les trafiquants de drogue. Cependant, un nombre croissant d’autorités policières, y compris des membres des services spéciaux, remettent en question l’efficacité d’une stratégie qui ne parvient pas à endiguer le trafic et la consommation de cannabis : les 100 000 amendes infligées depuis septembre 2020 et les saisies massives effectuées cette année-là ne réfutent pas cette conclusion.
Contrôle et prohibition du cannabis, est-ce efficace ?
En tant qu’agent de police, vous êtes le meilleur observateur d’une mauvaise application de la loi. Le fait de les arrêter et de les traduire en justice n’y change rien. Elle n’affecte pas les entreprises, n’effraie pas les consommateurs et l’application de la loi conduit rarement à des solutions aux utilisations problématiques.
En créant cette organisation et en donnant une voix aux forces de l’ordre, on ne peut pas faire avancer le débat sur la lutte contre la prohibition. Les expertises peuvent rendre plus compréhensible la décriminalisation ou la légalisation de la consommation de cannabis. Lorsque la police dit qu’on devrait décriminaliser la consommation de cannabis, les gens ne sont pas d’accord.
Pour conclure, entendre l’avis des gens non-concernés par le problème permettrait d’avoir un point de vue neutre sur la situation. Par exemple, en mettant en évidence le maintien de l’ordre inutile et le coût du maintien de l’ordre excessif au détriment de la sécurité publique réelle.
Par exemple, au Minnesota, le gouvernement est en faveur de la dépénalisation du cannabis et les procédures avancent à grand pas.