Le cannabis est une plante aux propriétés ahurissantes. Source de malentendus, il est stéréotypé automatiquement en tant que drogue. Or ce n’est qu’une plante, comme tant d’autres. Cependant, le THC, son composant récréatif et hallucinogène, est le seul à blâmer. Le CBD, lui, vient apporter son lot de bienfaits pour le compte de l’homme. Extrait en bonne et due forme, il obtient l’approbation de la communauté scientifique, en tant qu’allié thérapeutique. Tandis que certains patients trouvent en lui un réconfort, d’autres constatent une nette amélioration de leur santé. Des recherches effectuées sur cette molécule révèleraient de potentiels effets sur les séropositifs. Pour éclaircir ce point, les vertus du CBD sur différentes pathologies seront abordées, suivies des récentes découvertes sur la séropositivité.
Généralités sur le CBD ou le cannabidiol
Pendant ses longues observations sur les composants du chanvre, des chercheurs ont découvert le cannabidiol en 1940. Ce dernier est plus connu sous son abréviation CBD, pour faciliter la tâche. Ainsi, cette molécule se classe parmi les cannabinoïdes, les substances actives contenues dans le cannabis. De ce fait, ils forment une grande famille avec ses 130 confrères à son compte. D’ailleurs, le CBD représente le cannabinoïde majoritaire présent dans le chanvre ou Cannabis Sativa. Comme son nom l’indique, cette plante se catégorise parmi les multitudes de variétés de cannabis. Du moins, elle reste la plus sollicitée dans le domaine thérapeutique, notamment pour les séropositifs.
Grâce à sa présence quantitative, le CBD s’extrait à partir du chanvre. Par l’intermédiaire d’un processus ardu d’isolement au dioxyde de carbone, la molécule est obtenue. Ainsi isolés, les scientifiques peuvent véritablement se pencher sur ses propriétés. Il s’ensuit des résultats probants, grâce auxquels ils obtiennent gain de cause. Après plusieurs années de tergiversations, la loi l’autorise enfin en 2000. Cette date marque alors le début de son engouement jusqu’aux récentes découvertes pour les séropositifs.
Une molécule à l’opposé du THC
La mauvaise réputation du cannabis est essentiellement due au THC ou Tetrahydrocannabinol. Célèbre pour ses vertus récréatives, il détruit l’image du cannabis en le classant alors parmi les stupéfiants. En effet, les fumeurs de cannabis sont la plupart assimilés à des drogués. Non seulement, ils représentent un danger pour eux-mêmes, par défaut de concentration. Mais encore, ils nuisent également au bien-être d’autrui par occasion. Pourtant, le THC ne peut se dissocier totalement du CBD. En réalité, l’extraction ne permet pas de détacher les deux molécules complètement. Il en résulte donc une substance riche en CBD dotée d’une certaine proportion en THC.
Toutefois, la quantité en THC reste minimale dans l’isolat de CBD. Effectivement, elle n’intervient pas dans les effets produits par la substance ni induits d’effets secondaires. Sans obstacle, le CBD vient apporter ses bienfaits auprès de l’homme, surtout pour les séropositifs. De plus, son utilisation s’autorise sur le territoire Européen. Dénué de propriétés psychotropes, il ne génère en aucun cas de symptôme euphorique. Autrement dit, il ne faut pas escompter à des effets euphoriques lors de sa consommation. Commercialisés dans les boutiques spécialisées, le CBD et ses dérivés sont légalisés en Europe.
Le CBD et son amas de vertus
Grâce à la prouesse des scientifiques, des études ont permis de démontrer l’efficacité du CBD. De cette manière, il s’inscrit parmi les substances les plus en vogue. En fait, le cannabidiol influe sur certains états courants de l’organisme. À savoir :
- le sommeil
- la fatigue
- la régulation du sang
- le rythme cardiaque
Le corps humain est naturellement muni de récepteurs endocannabinoïdes. De cette façon, l’assimilation du CBD dans le sang va entraîner une réaction endogène. À l’aide de ses stimuli sur le système nerveux central, il contribue à la santé de nombreuses manières.
Le cannabidiol se distingue par ses effets relaxants. En incitant les tissus musculaires à se relâcher, il amène le corps à une détente exemplaire. Une consommation modérée en CBD aiderait à venir à bout des tensions articulaires en un rien de temps. En plus de procurer une décontraction d’ordre physique, une amélioration sur le mental est de même observée. Par la sécrétion de sérotonine, les usagers ressentent au mieux le moment présent. De cette façon, ils verront la vie du bon côté.
Actions sur les maladies pathologiques
Outre ses propriétés sur la détente, Le CBD vient renforcer son action. Il se démarque à travers ses effets anti-inflammatoires puissants. En guise de calmant, il convient particulièrement aux personnes atteintes de maladies chroniques. En inhibant la sensation de douleur, cette substance agira spécifiquement sur les nerfs. Son rôle est simple, la molécule de CBD va atténuer la souffrance perçue par les terminaisons nerveuses. De ce fait, le patient pourra bénéficier d’un moment de répit. Ainsi, il représente un véritable allié de soulagement pour l’arthrite, le rhumatisme ou encore d’autres pathologies musculaires.
Dès lors, le CBD s’administre en tant qu’accompagnement de divers traitements. Allant du plus bénin au plus grave, sa consommation est parfois prescrite par les professionnels de la médecine. Cela explique pourquoi il s’utilise dans le cadre de traitements des maladies chroniques courantes. En tant qu’analgésique et antidouleur, il s’apparente légèrement à la morphine. Mais bien évidemment, sans entraîner les effets secondaires atypiques. De par ses actions calmantes et relaxantes, les dépressionnaires et les personnes souffrant d’anxiété font pareillement appel au CBD. Toutefois, une automédication est prohibée, même pour les séropositifs.
Les effets du CBD sur les séropositifs
Ami des douleurs chroniques, le CBD irait encore plus loin en ayant des propriétés sur les maladies immunes. Certes, une étude sur le cas des séropositifs vient d’être rapportée récemment. Ces personnes diagnostiquées positivement du SIDA subissent une rapide dégénérescence cellulaire. Pour ainsi dire, étant atteintes d’une déficience en matière d’immunité, leurs cellules se dégradent plus vite que la normale. Cela va de soi que des inconforts mineurs surgissent dans leur quotidien. À ne citer que certains : états grippaux, ganglions, nausées, vomissements, etc.
À vrai dire, ces symptômes dépendent fortement de l’avancée de la maladie. Encore plus, si un traitement est entamé ou non, cela va influer l’état du patient. Le CBD vient donc y remédier. Il participe à une amélioration de la qualité de vie. Cette substance remettrait en marche les gènes d’autophagiques responsables du vieillissement cutané et de l’inflammation. Pour vérifier cette théorie, une étude clinique s’y attèle actuellement. Cette conclusion pourrait être un événement majeur marquant l’avancée de la science, changeant le cours de l’histoire. Dans tous les cas, les chercheurs demeurent optimistes. Le Dr Prazuck se permet d’ajouter : « On ne dit pas que c’est un élixir de jouvence, mais on veut montrer par des éléments objectifs que l’on peut corriger ce syndrome ».
Démarches sur les études du CBD
Les essais vérifiant certaines hypothèses sur le CBD ne cessent de se multiplier. Grâce à ses effets sur les patients, le mode d’action du CBD continue d’intriguer les scientifiques. Ces derniers se lancent dans une quête de réponses aux innombrables théories proposées. Tandis que certains d’entre eux demeurent sceptiques, les faits sont cependant immuables. À travers l’expérimentation, une hypothèse peut donc devenir une évidence.
Pour ce faire, une équipe de patients confirmés doit faire l’objet d’un traitement au CBD. Il s’agit d’un CBD spécialement conçu, hors de l’utilisation du grand public. Sans leur faire savoir, la moitié d’entre eux se soumettra à une substance placebo. Ce mode d’opération a pour but d’éviter des résultats biaisés. À la suite d’un laps de temps bien défini, les résultats s’évaluent de manière laborieuse. De ce fait, les statistiques produites feront l’office de conclusions quant à l’efficience du traitement. Plus le pourcentage de patients traités au CBD sera élevé, plus le CBD s’avèrera efficace aux yeux de la science.
Règlementations à l’utilisation du CBD
En Europe, le CBD ainsi que sa large gamme de dérivés sont désormais autorisés. Pour le plus grand plaisir des amateurs de cannabidiol, seul son fumage est interdit. Cependant, la législation européenne atteste formellement que sa vente et sa consommation doivent se conformer à certaines normes. Sujet de multiples controverses, la limite récente sur la présence de THC est fixée à 0,3 % en France. Par souci d’occasionner des symptômes planants sur ses consommateurs, cette réglementation en vigueur est stricte. Toutefois, ce pourcentage varie d’un pays à un autre. À l’évidence, l’Union européenne ne fait que définir les balises concernant la commercialisation du CBD, le reste revient au pays où elle s’applique.
Il est important d’ajouter que le CBD ne convient pas à tout le monde. Sa consommation reste réservée aux adultes. Cela veut dire que les mineurs de moins de 21 ans n’y ont pas accès. Cette loi s’établit dans le but de protéger le cerveau de ces derniers des éventuels effets du THC. Selon les analyses, leur système nerveux serait plus sensible. Pareillement, il est prohibé pour les femmes enceintes et allaitantes.
Bien qu’il soit soumis à une loi sévère, le CBD continue sa lancée dans le monde du cannabis. En effet, il admet de plus en plus de consommateurs dans son sillage. En quête de relaxation ou d’apaisement dans la douleur, le CBD répond à tous les besoins. Notamment avec son influence sur le cerveau, il agit positivement sur le corps humain. Ainsi, il contribue au bien-être des patients atteints de maladies chroniques. Plus étonnante, cette substance propose ses vertus aux séropositifs. Ces derniers peuvent alors espérer une meilleure condition de vie.