En Thaïlande, devant le retrait du cannabis de l’ordre des stupéfiants, les employeurs ont émis leur doute dans le monde du travail. Selon les services de ressources humaines, il serait nécessaire d’apporter quelques précisions afin d’éviter les problèmes dans les organisations.
Des incidents dans le travail
Le cannabis étant autorisé, il se peut qu’un employé arrive au bureau sous l’effet d’une dose. Dans ces conditions, on n’est pas en mesure de contrôler la consommation en dehors des heures de travail. De nombreux incidents peuvent survenir depuis cette nouvelle approche. En évaluant les risques, les employeurs ont décidé de prévenir, de gérer et surtout d’éviter la situation en prenant des mesures.
Il s’agit d’un souci de dernière heure. Auparavant, on n’avait jamais imaginé de se heurter à de telles situations, car le cannabis était formellement interdit. Les employeurs ont commencé à s’inquiéter depuis cette démarche de libéralisation. On peut s’attendre à de nombreux incidents préjudiciables dans le monde du travail.
L’employeur est bien en mesure d’interdire au salarié d’apporter du cannabis dans les lieux de travail. En effet, celui se trouve en plein droit autant que l’enceinte est considérée comme sa propriété. En plus, la consommation de cannabis pendant les heures de bureau peut déranger les autres employés. C’est dans les règles de travail de l’entreprise que l’on fixe les sanctions à l’égard de ces infractions.
Les règles de travail
La loi thaïlandaise prévoit une protection du travail. Un texte édité en langue thaïe doit définir les règles du travail pour toute entreprise de plus de 10 employés. Ce document doit comporter les éléments suivants :
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- Les jours de travail
- Les horaires de travail
- Les périodes de repos
- Les jours fériés et les congés
- Les heures supplémentaires
- Le travail pendant les jours fériés
- Les modalités du paiement de salaire
- Les disciplines
- La soumission de griefs
- La rupture de contrat – la cessation d’emploi
Il faut modifier les règles de travail
Pour insérer les mesures liées à la consommation ou d’apport de cannabis, il convient de modifier les dispositions des règles de travail. Cependant, il faut se conformer à quelques procédures. Afin de procéder à cette étape, les employeurs doivent informer le personnel dans un délai de 15 jours avant l’application des nouveaux règlements. Les changements entrepris doivent être communiqués par affichage. Il est possible de réaliser un envoi de fichier électronique aux concernés.
L’employeur souhaitant modifier les règles de travail doit suivre les démarches imposées par la loi. Une demande de consentement devrait être adressée aux employés. Autrement, la révision des conditions de l’emploi ne peut pas se faire unilatéralement. Chaque partie doit se consentir sur les changements à apporter dans les règles de travail.
En somme, les avancements de la Thaïlande dans la législation du cannabis ont bouleversé le monde du travail. Pour démontrer leurs inquiétudes, les employeurs ont souhaité apporter des modifications sur les règles du travail. Effectivement, on veut prendre des mesures pour éviter toute incidence professionnelle. Cependant, la loi impose une entente entre patrons et salariés pour toute tentative de modification de conditions d’emploi.
