Italie : Les risques cachés du cannabis light dévoilés

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En Italie, les universitaires, les médecins, les juristes mettent en garde contre les risques cachés du cannabis light. Ils ont révélé les dangers du cannabis light à l’occasion du Groupe de travail sur les méfaits du cannabis. Soulignons que l’Association médicale de Rome parraine ce groupe d’études.

Une disposition autorisant la vente du cannabis à faible teneur en THC  

La loi italienne de 2016 (242) autorise la culture de cannabis à faible teneur en THC sans licence. On pouvait donc fabriquer des produits dérivés du cannabis Sativa ayant une faible concentration en THC. Ainsi, la vente de résines, d’huiles, de feuilles, de fleurs de cannabis avec des traces minimes de THC était admise. Mais des entrepreneurs ont voulu écouler des fleurs de cannabis et d’autres extraits seulement pour contourner les contrôles des autorités. Pour ce faire, ils mettaient des étiquettes affichant une moindre teneur en THC (0,2 %) sur leurs produits. Mais la Cour de cassation a décidé de clarifier les choses. La commercialisation de produits dérivés du chanvre se limite au cannabis light ne contenant pas plus de 0,5 % de tétrahydrocannabinol. Plus tard, l’Italie a autorisé sa vente libre dans des magasins spécialisés et des distributeurs de tabac. On peut seulement commercialiser les produits dérivés du cannabis Sativa dépourvus d’effets narcotiques.

Risques mises en causes par l’abus du cannabis light

Il semble que le cannabis light présente de nombreux risques cliniques cachés. On n’aurait pas pris en compte la concentration des nouveaux cannabinoïdes psychoactifs. En prenant des quantités élevées de cannabis light, les consommateurs pourraient accumuler du THC dans leurs organismes. Or, un taux cliniquement considérable de THC peut avoir des risques psychiatriques pour les usagers. C’est dans ce sens que le psychiatre Alessandro Vento, président de l’Observatoire des toxicomanies, s’est exprimé lors du groupe de travail.

Processus ayant favorisé l’enquête sur le cannabis léger ou light

En fait, la réunion a notamment abordé les décisions rendues après l’arrêt de la Cour suprême du 30 mai 2019. Ces décisions s’opposent notamment à la vente libre des feuilles, des inflorescences, de l’huile et de la résine du cannabis dit léger. Celui qui a donné une forte impulsion à l’enquête sur la vente de cannabis léger est également intervenu sur le sujet. On parle notamment d’Antonio Pignataro, un membre de l’assemblée parlementaire (questeur). Celui-ci a collaboré avec l’avocat Angelo Fienga ainsi que des psychiatres comme Giuseppe Ducci et Giuseppe Bersani. Monsieur Jacopo Marzetti, le garant des enfants de la région du Latium a également participé à l’enquête. C’est cette enquête qui a débouché sur la décision de la Cour de cassation.

En fait, Antonio Bolognese, professeur de chirurgie (université La Sapienza), a lancé un appel à la Première ministre Giorgia Meloni. Ce professeur n’est autre que le responsable scientifique du groupe de travail. Il suggéra à Giorgia Meloni de renforcer la lutte contre le cannabis léger. Il lui a également demandé d’autoriser Antonio Pignataro à poursuivre l’activité déjà entamée dans la province de Macerata. Le but de cette sollicitation est de sauver la vie des jeunes, et celle des enfants, qui s’approchent plus précocement des drogues.

Découvrez également si le cannabis vaut la peine d’être légalisé en Italie.

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