Avec une équipe constituée de 31 sénateurs, Gilbert-Luc envisage de déposer une proposition de loi pour la légalisation du cannabis. Ce sénateur rhodanien ne semble pas déçu des multiples tentatives précédentes qui ont déjà échoué en France. Bien que cette proposition ait peu de chances d’être votée, elle n’en reste pas moins intrigante pour le public. Voyons ce qu’il en est réellement.
Gilbert-Luc et son projet de loi en faveur du cannabis
Pas plus tard qu’en août dernier, le parlementaire a déclaré son intention de proposer une loi qui légaliserait le cannabis en France. Gilbert-Luc, soutenu par 31 membres du sénat de différents partis (républicain, écologiste, socialiste), en a informé le Monde. Thomas Dossus du parti écologiste a notamment applaudi cette perspective en déclarant que les socialistes sont finalement raisonnables.
Gilbert-Luc semble continuer l’œuvre de l’ancien maire Jean-Paul Bret de Villeurbanne. Celui-ci, ayant servi en tant que représentant communal durant presque 40 ans, avait déjà soumis l’autorisation du cannabis à sa population. Le résultat de cette consultation a notamment révélé des avis favorables à hauteur de 72 % sur un échantillon de 3600 personnes. Pour dire qu’en 2018, nombre de Villeurbannais étaient déjà séduits par la légalisation de ce cannabinoïde ou du moins sa dépénalisation.
Les intentions derrière la déclaration du sénateur Gilbert-Luc en matière de cannabis
En proposant de légaliser le cannabis en France, Gilbert-Luc Devinaz souhaite faire bouger les choses. Il soutient notamment que le parti socialiste ose regarder la situation en face. Une réalité insoutenable selon leur avis. Lui et ses collègues témoignent notamment que le public français est disposé à débattre sur l’usage du chanvre récréatif. Précisons tout de même qu’ils veulent légaliser au lieu de sanctionner sa consommation.
Cela semble contradictoire, mais ils ont leurs propres arguments à cet effet. Ils sont convaincus que cette initiative sera plus efficace pour défendre les jeunes Français ainsi que leurs avantages. Selon eux, les sanctions ne valent pas la peine puisqu’elles ne sont ni justes, ni efficientes encore moins efficaces. Ces répressions ne parviennent pas à contrôler la consommation du cannabis et sa nocivité sur la santé des jeunes. Il faut dire que l’usage du cannabis récréatif attirait (18 millions de Français) et continue toujours de séduire nos concitoyens. Quelque 1,5 million de personnes ne peuvent se passer de la consommation régulière de cannabis. On ne peut ignorer en effet la recrudescence des délits et des crimes engendrés par les trafics de cannabis. De ce fait, les habitants doivent faire face à une insécurité permanente. L’application de ces répressions exige beaucoup de fonds publics pour des résultats peu probants en fin de compte.
Pour Gilbert-Luc et ses collaborateurs, la dépénalisation n’est pas non plus une solution. Ils considèrent que supprimer les sanctions reviendrait à réduire le contrôle des autorités publiques. Cela aura pour effet de déséquilibrer la politique et la sécurité interne de la population.
Quelle conclusion peut-on en tirer ?
Pour conclure, disons que Gilbert-Luc et son équipe militent concrètement pour la légalisation de l’usage du cannabis récréatif. Plus qu’une simple disposition législative, ces sénateurs bousculent les codes en voulant privilégier sa légalisation au détriment des sanctions. Les 31 sénateurs jugent ces dernières comme étant inefficaces face à la situation actuelle. Ils préfèrent autoriser la consommation du cannabis au lieu de mettre en péril la sécurité et la santé publique. Par ailleurs, les salles de consommation de cannabis favorisent-elles la délinquance ?