Maroc : À la recherche d’une variété de cannabis moins hydrovore

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Le Maroc annonce la nécessité de la mise en place d’une nouvelle variété de cannabis moins hydrovore. C’est la dernière décision de l’ANRAC, l’Agence Nationale de la Réglementation des Activités du Cannabis. On voulait atténuer les impacts de la culture sur les nappes phréatiques.

Quelles variétés de cannabis cultive-t-on au Maroc ?

Les premières variétés de la culture de cannabis au Maroc s’adaptent bien au climat et aux caractères du sol. Dans les zones de plantation, situées particulièrement dans les régions méditerranéennes, on utilisait les variétés landraces. Cette variété évolue naturellement selon les conditions géographiques et les manipulations effectuées de l’homme.

Plus tard, les variétés modernes arrivent dans l’agriculture du cannabis. L’utilisation de ces nouvelles semences plus de rendement et une meilleure qualité de la production. Cela avait permis au Maroc de s’ériger au sommet de la production africaine et de s’imposer dans un cadre mondial. 

Bien que les activités liées au cannabis prospèrent au Maroc, l’ANRAC remet en cause les besoins en consommation d’eau. Bien qu’elles soient productives, les variétés modernes de cannabis impactent beaucoup sur les nappes phréatiques. En effet, la consommation annuelle en eau est en train d’augmenter considérablement dans les régions productrices de cannabis. Sur ce, l’organe marocain de la régulation cherche à produire des variétés moins hydrivores.

La consommation en eau au centre des débats

Lors de sa dernière réunion, le conseil d’administration de l’ANRAC avait discuté de la rationalisation de la consommation d’eau. On a ainsi rapporté plusieurs points relatifs aux besoins d’eau dans la culture de cannabis au Maroc. Tout cela débouche sur la mise en place d’un programme de recherche pour une variété de cannabis.

Ce projet implique également le Ministère de l’Enseignement Supérieur, des Recherches Scientifiques et de l’Innovation. Ainsi, la production de cannabis dans le cadre médical et industriel constitue une priorité nationale, dixit le Ministre. Ainsi, l’Etat va déployer des ingénieurs et des scientifiques pour un travail en laboratoire. 

Le Ministère de l’Équipement et de l’Eau apportera également son soutien à la réalisation de ces recherches. En effet, le principal objectif est d’atténuer les effets de la plantation sur les nappes phréatiques. On préconise la production d’une variété nationale pour la culture de cannabis au Maroc.

Cette réunion de l’ANRAC ne se limite pas à la production d’une variété de cannabis moins hydrovore au Maroc. Cet organe national discute régulièrement de la réglementation des exploitants. Cela vise à valoriser le commerce et le produit. On cherche à soutenir les producteurs par le biais d’une formation.

Conclusion 

L’ANRAC avait étudié les possibilités de réduire les impacts de la culture de cannabis sur les nappes phréatiques. Cet organe national de la régulation du cannabis au Maroc avait engagé les institutions publiques, particulièrement les ministères, dans un programme de recherche. Ainsi, on cherche à produire une variété nationale dans la culture du cannabis moins gourmand dans la consommation d’eau. Autrement, on a discuté de la régulation du cannabis au Maroc.

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