Le cannabis au Liban

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Le Liban est connu pour sa tradition de culture de cannabis et de production de haschisch, et bien que le pays ait été occupé par diverses civilisations au cours des siècles, il est resté une référence en matière de production de cannabis. Découvrez plus d’informations sur ce sujet dans cet article.

La tradition au Liban : culture de cannabis et production de haschisch

La culture de cannabis et la production de haschisch ont une longue tradition au Liban, remontant à des siècles. Le pays est connu pour produire certains des meilleurs haschichs du monde, et le commerce de cette substance illicite est une source de revenus importante pour de nombreuses communautés rurales.

Le cannabis est cultivé dans plusieurs régions du pays, notamment dans la vallée de la Bekaa, qui est une région montagneuse située dans l’est du Liban. Cette zone est particulièrement propice à la culture du cannabis en raison de son climat chaud et sec et de son sol fertile. Les agriculteurs locaux cultivent souvent du cannabis comme source de revenus supplémentaires pour compléter leurs activités agricoles principales.

Une fois, le cannabis est traité pour produire du haschisch, une substance concentrée qui est souvent exportée vers d’autres pays. La production de haschisch est souvent réalisée de manière artisanale, avec des méthodes traditionnelles qui ont été transmises de génération en génération.

Cependant, la production et la consommation de cannabis sont illégales au Liban, et les autorités ont parfois mené des campagnes de répression contre les cultivateurs de cannabis et les producteurs de haschich. Néanmoins, en dépit des efforts pour éradiquer la culture de cannabis, elle reste une activité économique importante pour de nombreuses communautés rurales.

culture cannabis au Liban

L’histoire du Liban et sa culture du cannabis

Le cannabis a une longue histoire en tant que culture au Liban, remontant à plusieurs siècles. Selon certaines sources, le cannabis aurait été introduit au Liban par les Ottomans au XVIIe siècle, bien que d’autres sources indiquent que la culture du cannabis est une histoire encore plus ancienne dans la région.

Au fil du temps, la culture du cannabis est devenue une partie importante de l’économie locale, avec des milliers de personnes impliquées dans la production et la distribution de cannabis et de haschisch. La culture du cannabis est également devenue une partie importante de la culture libanaise, avec des chansons, des poèmes et des histoires écrites à son sujet.

Cependant, au cours des dernières décennies, la culture du cannabis et la production de haschisch au Liban ont été confrontées à des défis croissants. Les pressions internationales pour lutter contre le trafic de drogue ont conduit à des efforts de répression de la part du gouvernement, et la guerre civile qui a sévi au Liban entre 1975 et 1990 a également perturbé la production et la distribution de cannabis.

Malgré ces défis, la culture du cannabis et la production de haschisch demeurent une partie importante de l’économie informelle au Liban. Certaines estimations attestent que la culture du cannabis et la production de haschisch sont responsables jusqu’à un tiers de l’économie agricole informelle du pays.

Le haschisch tamisé à sec : origine et évolution

Le haschich tamisé à sec, également connu sous le nom de kief ou de pollen, est une forme de haschisch produit en tamisant les trichomes des plantes de cannabis à sec. L’origine exacte de cette méthode de production n’est pas claire, mais on pense qu’elle a été développée en Asie centrale et du Sud il y a des siècles.

Le kief était traditionnellement produit en frottant les plantes de cannabis entre les mains, puis en tamisant les trichomes à travers un tissu fin. Au fil du temps, des méthodes plus avancées ont été développées, notamment l’utilisation de tamis en soie ou en nylon pour séparer les trichomes des fleurs et des feuilles.

Avec l’essor de la culture du cannabis à grande échelle, de nouvelles techniques de production de haschich tamisé à sec ont été développées, notamment l’utilisation de machines pour tamiser les trichomes à travers des tamis à mailles très fines. Ces machines sont souvent utilisées dans les régions productrices de haschisch comme le Maroc et l’Afghanistan.

Le haschich tamisé à sec est souvent considéré comme une forme haut de gamme de haschisch en raison de sa pureté et de sa puissance élevée. Il est souvent utilisé pour la production de concentrés de cannabis tels que les huiles et les dab, ainsi que pour la fabrication de produits comestibles à base de cannabis.

Le Maroc : évolution de la production de haschisch

La production de haschisch au Maroc remonte à plusieurs siècles. Historiquement, le cannabis était cultivé principalement dans le Rif, une région montagneuse du nord du Maroc, et utilisé à des fins médicinales et religieuses.

Cependant, avec l’arrivée de la colonisation européenne au Maroc à la fin du XIXe siècle, la culture du cannabis a commencé à se développer pour répondre à la demande croissante des Européens pour l’exportation. Pendant l’occupation française, l’administration coloniale a réglementé la culture du cannabis dans le Rif, mais a également encouragé son développement pour le marché européen.

Dans les années 1960, avec l’essor de la culture hippie et la demande croissante de haschisch en Europe, la production de haschisch au Maroc s’est accélérée. Au fil des ans, le processus de production de haschisch s’est également amélioré, avec l’introduction de nouvelles techniques et technologies, telles que l’utilisation du tamis de plus en plus d’ailettes pour obtenir une qualité supérieure.

Aujourd’hui, le Maroc est l’un des principaux producteurs et exportateurs de haschich au monde. La culture du cannabis est illégale au Maroc, mais elle continue de prospérer en raison de la demande élevée et de la faible application des lois. Cependant, le gouvernement marocain a récemment commencé à prendre des mesures pour réglementer la culture du cannabis et explorer les moyens de légaliser et de réguler l’industrie du cannabis à des fins médicinales et économiques.

Le haschisch du Liban sur la Hippie Hashish Trail

La Hippie Hashish Trail est le nom donné à la route empruntée par les hippies dans les années 1960 et 1970 pour se rendre en Asie du Sud et au Moyen-Orient à la recherche d’expériences spirituelles et de haschisch de qualité supérieure. La route passe par le Liban, qui était alors l’un des principaux producteurs de haschich au monde.

Le haschisch libanais était très apprécié des hippies pour son arôme distinctif, son goût sucré et son effet relaxant. Les hippies ont joué un rôle important dans la diffusion de la popularité du haschisch libanais dans le monde occidental.

Cependant, la guerre civile libanaise qui a éclaté en 1975 a eu un impact négatif sur la production de haschisch dans le pays. Les champs de cannabis ont été détruits ou abandonnés, et de nombreux producteurs ont été obligés de fuir le pays. De nos jours, le haschisch libanais est devenu plus rare et difficile à trouver, bien que certaines régions du pays continuent de produire du cannabis et du haschisch de qualité.

cannabis au Liban

La vallée de la Bekaa, terre du cannabis au Liban

La vallée de la Bekaa est une région située à l’est du Liban et est considérée comme le principal centre de production de cannabis dans le pays. Depuis des siècles, la culture de cette plante y est une tradition locale, notamment en raison de la topographie favorable de la région, qui offre un environnement idéal pour la culture de cette plante.

Au cours des années 1960 et 1970, la culture du cannabis dans la vallée de la Bekaa a atteint son apogée, en grande partie en raison de la demande internationale croissante de haschisch. Cette période a été marquée par une forte présence de groupes criminels et de trafiquants de drogue, qui ont utilisé la vallée pour produire et exporter de grandes quantités de haschisch.

Au fil des ans, les autorités libanaises ont tenté de réduire la production de cannabis dans la vallée de la Bekaa, notamment en mettant en place des programmes de substitution agricole pour aider les agriculteurs à cultiver d’autres cultures plus légales et plus durables. Cependant, la production de cannabis dans la région persiste encore aujourd’hui, bien que dans des quantités plus faibles qu’auparavant.

En conclusion, la culture du cannabis et la production de haschisch sont des traditions ancrées au Liban, en particulier dans la vallée de la Bekaa. Bien que cette industrie illicite soit accompagnée de nombreux défis, elle continue de jouer un rôle économique et culturel important dans la région. Les autorités libanaises ont tenté de réglementer cette industrie, mais leur succès a été limité en raison de nombreux facteurs, notamment la faible économie de la région, la corruption et la difficulté à appliquer les lois. Aujourd’hui, le Liban est confronté à des choix difficiles quant à l’avenir de cette industrie.

 

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