Hey, les cultivateurs de cannabis, on sait tous que parfois des parasites et des maladies peuvent s’inviter sur nos plantes, c’est la dure réalité. Mais comment ces envahisseurs indésirables se faufilent-ils dans nos espaces de culture ? Eh bien, ils peuvent être transportés par des vecteurs, ces petits organismes qui, sans le savoir, disséminent des insectes, des champignons ou des virus d’un endroit à l’autre. Et devinez quoi ? Nous, les humains, les animaux et même les plantes, sommes les vecteurs les plus courants. Alors, pour éviter de contaminer nos plantes, voici un plan simple : prévention, identification, contrôle et éradication.
Parce que, soyons honnêtes, certains des parasites qui peuvent affecter notre cher cannabis peuvent causer des ravages s’ils ne sont pas traités rapidement. C’est pourquoi la prévention est cruciale et l’action immédiate est essentielle si vous repérez un parasite. Mais avant de passer à l’action, il est important d’identifier le problème. Est-ce un insecte qui vous embête ? Un champignon qui s’invite à la fête ? Un virus qui veut faire la fête dans votre jardin ?
Dans cet article, on vous présente les parasites et les maladies les plus courants qui peuvent menacer votre culture de cannabis. On vous explique comment les prévenir et les éliminer. Alors, soyez prêts à dire adieu à ces parasites et à retrouver des plantes en pleine forme !
Les Insectes qui aiment le Cannabis
Wouah, il y a une tonne d’insectes qui adorent le cannabis ! Nous allons vous présenter les plus courants, mais restez vigilant car il y en a tellement que nous pourrions passer des heures à tous les nommer.
L’araignée rouge – Le roi des parasites
L’araignée rouge est le grand méchant loup des salles de culture intérieure et des serres. Avec des températures élevées, peu d’humidité et une faible ventilation, c’est le paradis pour ces petites bêtes. Elles attaquent d’abord les feuilles du bas de la plante, puis s’attaquent aux jeunes pousses. Leurs premiers signes sont des points jaunes sur les feuilles, et si vous regardez de plus près, vous verrez des points jaunes et rouges – c’est l’araignée rouge elle-même ! Les toiles d’araignée qui se développent autour des têtes sont une autre indication de leur présence. Les deux types les plus communs sont Tetranychus urticae et Tetranychus cinnabarinus.
Le puceron – un vecteur de maladies
Le puceron est un autre ennemi de nos plantes de cannabis. Il peut causer des dommages importants, mais ce n’est pas tout. Les pucerons sont également connus pour leur rôle de vecteur de différents virus et maladies. Ils aiment se nicher sur les troncs et le revers des feuilles, et ont une relation symbiotique avec d’autres insectes comme les fourmis et les abeilles. Et si vous voyez une sorte de mélasse bizarre, c’est juste leur petit cadeau pour vous. Miam…
Les thrips – De petits insectes qui se déplacent vite
Les thrips sont également des nuisibles fréquents, surtout en culture intérieure ou sous serre. Ils laissent des marques argentées et blanchâtres sur le dessus des feuilles et de petits points noirs sur le dessous – leurs excréments. Ils sont friands des températures chaudes et peuvent être des vecteurs d’autres parasites et maladies.
Les chenilles – un plat favori des papillons
Les chenilles peuvent causer des dommages importants, surtout en extérieur. Elles adorent manger les feuilles et attaquent généralement les plantes pendant la floraison. Attention, cela peut causer des moisissures ou de la botrytis. Et en plus, elles sont le plat préféré des papillons.
La mouche de substrat – L’ennemi des racines
La mouche de substrat aime les endroits humides et sombres. Elle s’attaque aux racines des plantes, ce qui peut causer des dommages importants. Elle se développe facilement dans les systèmes hydroponiques ou avec des arrosages automatiques, mais réduire la fréquence et la quantité d’arrosage fonctionne bien pour les combattre. Vous pouvez également essayer de pailler.
La mouche Blanche – Un petit insecte volant
La mouche blanche est un petit insecte volant de couleur jaune/blanche. Elle adore se cacher dans le revers des feuilles et y pondre plus de 200 œufs par ponte ! Un vrai travail de procréation pour cette mouche qui peut causer des dommages considérables aux plantes de cannabis. Elle apprécie particulièrement les environnements chauds et humides, ce qui en fait un parasite commun pour les cultures de cannabis. Les symptômes typiques de son attaque sont la chlorose et la nécrose des feuilles, ce qui est vraiment embêtant pour les cultivateurs.
Les chenilles – dévoreuses de feuilles
Mais ce n’est pas tout, il y a également la chenille qui peut causer des dégâts importants en mangeant les feuilles, surtout pendant la floraison. Ces petites bêtes se régalent des feuilles et peuvent même causer des pourrissements dans les zones qu’elles ont investies. Alors, il faut faire attention à elles si on cultive en extérieur !
La mouche de substrat – La reine de l’humidité
qui aime se développer dans des environnements trop humides ou manquant d’intensité lumineuse. Ces petites mouffettes volantes (de 3 à 5 mm) peuvent causer des dommages considérables aux racines pendant leur état larvaire et augmenter les risques d’attaques de champignons dans le substrat. Heureusement, il existe des astuces pour lutter contre ces parasites, comme réduire la fréquence et la quantité d’arrosage ou utiliser un paillage.
L’araignée rouge, un parasite redoutable !
L’araignée rouge est un parasite qui peut te causer bien des soucis. Si les températures sont élevées et que l’humidité est trop basse, cet arachnide va se régaler sur tes feuilles de cannabis. Il commence par les feuilles du bas pour ensuite s’attaquer aux jeunes pousses. Les premiers symptômes sont de petits points jaunes sur la surface des feuilles. Mais si tu regardes attentivement, tu verras des petits points jaunes/rouges : ce sont les araignées rouges ! Si tu laisses faire, tu risques de voir apparaître des toiles d’araignée sur tes têtes. Alors fais bien attention à ces petits monstres !
Les pucerons, pas juste une question de goût !
Les pucerons ne sont pas seulement une question de goût, ils sont aussi des vecteurs de virus et de maladies. Ils aiment bien s’établir sur les troncs et le revers des feuilles, où ils sucent la sève de la plante. Ils ont même des relations symbiotiques avec d’autres insectes, comme les fourmis et les abeilles. Si vous observez une sorte de mélasse facilement observable sur tes plantes, c’est sûrement le travail des pucerons !
Champignons et Cannabis : Attention aux ennemis invisibles !
Les champignons peuvent rapidement anéantir une culture de cannabis, surtout si vous avez des variétés Indica et que vous êtes en pleine phase de floraison. Mais ne vous inquiétez pas, nous sommes là pour vous aider à repérer et combattre les ennemis fongiques les plus communs.
Oïdium, l’ennemi de la saveur et de l’odeur
L’oïdium peut être très difficile à traiter en intérieur ou en extérieur s’il n’est pas détecté rapidement. Ce champignon affecte les feuilles avec des taches d’une poussière blanche/grise qui grandissent et s’approchent des fleurs à mesure que l’infection progresse. Si le champignon arrive aux têtes, vous pouvez dire adieu à votre récolte car la saveur et l’odeur seront altérées.
Botrytis, la pourriture grise
La botrytis ou pourriture grise affecte principalement les cultures extérieures, mais elle peut également apparaître dans les cultures en intérieur ou les espaces de séchage avec une humidité trop élevée. Elle cause des dommages importants sur les têtes, en créant des nécroses sur les feuilles, les fleurs et même les troncs. Vous pourrez remarquer une texture brune/grise et une substance cotonneuse sur les fleurs. La botrytis peut survenir après une invasion de chenilles.
Fusarium, la maladie qui tue
Fusarium est un groupe de champignons filamenteux qui attaquent les racines pour se déplacer ensuite vers les autres parties de la plante. Même si le substrat reste humide, la plante va rapidement mourir. Malheureusement, il est presque impossible de traiter le Fusarium, donc la prévention est la meilleure solution.
Pythium, le fléau des jeunes plantes
Le Pythium est également un groupe d’organismes microscopiques qui peuvent causer un flétrissement des jeunes plantes à la base du tronc, mais aussi un pourrissement racinaire. Bien qu’il existe des traitements chimiques pour le combattre, la prévention est toujours
Alternaria, l’ennemi des humains
L’Alternaria est un champignon qui peut causer de graves dommages sur de nombreuses espèces, y compris le cannabis, mais aussi sur les humains. Les feuilles des plantes infectées par l’alternaria développent des tâches mouchetées sombres et des zones vertes claires et obscures qui montrent rapidement des signes de nécroses. Une bonne ventilation et une gestion adéquate de l’arrosage peuvent éviter son apparition.
Le pourrissement racinaire est un fléau pour les cultivateurs de cannabis, et dans la plupart des cas, il est causé par un genre d’Oomycètes appelé Phytophthora. Avec près de 100 espèces connues, la plupart agissant comme des pathogènes du cannabis, il est important de rester vigilant. Les températures optimales pour sa propagation se situent entre 15 et 24ºC, et il prospère dans des sols chauds et humides. Les feuilles de la plante infectée montrent des signes de chlorose, et la plante se dessèche et finit par mourir. La prévention est la clé pour éviter cette maladie, car une fois
Des virus se cachent aussi dans les plantes de cannabis
En plus des bestioles et des champignons, les plantes de ganja peuvent également être attaquées par des virus en mode ninja. Pour se propager, ces virus ont besoin de vecteurs, qui sont des organismes vivants tels que les parasites déjà évoqués ou même le cultivateur lui-même (oui, vous !).
Ces virus sont particulièrement retors, car il n’existe pas vraiment de remède pour les combattre une fois qu’ils ont infecté la plante. La meilleure défense est donc de mettre en place une bonne hygiène et des pratiques préventives durant toute la culture.
Cela dit, repérer une infection virale n’est pas une tâche facile. Les symptômes ressemblent souvent à d’autres maladies, à des carences ou à des excès de nutriments, ce qui peut compliquer le diagnostic. Il faut donc être vigilant et surveiller les plantes de près pour débusquer les virus les plus fourbes.