La véritable origine de l’OG Kush varie selon la personne à qui vous parlez. Certains affirment qu’il a commencé comme une graine en sac (une graine obtenue à partir de fleurs ou de bourgeons destinés à être sans pépins) et qu’elle possède très probablement la génétique Chemdawg. Le site Web Leafly indique que l’OG Kush est un hybride de Chemdawg et de l’Hindu Kush, mais il précise également :
« Nous ne pouvons pas en être sûrs, car l’OG Kush est issue pour la première fois de graines en sac au début des années 90″.
Des récits différents sur l’origine
DNA Genetics, qui vend des graines d’OG Kush, affirme qu’il s’agit d’une « graine en sac provenant d’une exposition de Grateful Dead ». Si cela est vrai, alors il n’y a pas de véritable génétique Kush dans l’OG Kush, ou peut-être qu’il pourrait y en avoir, mais personne ne le sait, car Chemdawg a également une génétique inconnue et est attribuée à sa découverte au Grateful Dead Show en 1991 (d’où Chemdawg 91).
Des histoires qui se recoupent
La banque de graines Dinafem raconte une histoire similaire, impliquant également une bouture de Chemdawg lorsqu’elle explique comment la « OG » est entrée dans l’OG Kush. De nombreuses théories concurrentes existent quant à la signification de « OG », les deux plus courantes étant « original gangsta » et « ocean grow ». Dinafem attribue le sens de « original gangsta » au groupe de rap Cypress Hill, mais affirme que ocean grow est plus largement accepté par les producteurs professionnels.
La version de Dinafem
Selon Dinafem, l’océan cultivé provient d’un producteur californien nommé John qui a donné une bouture de Chemdawg à un producteur basé à Los Angeles nommé Putz, qui l’a croisé avec un hybride Lemon Thai/Pakistani Kush et a créé OG Kush. L’OG vient de quelqu’un qui a dit à Putz que ses têtes avaient un goût de montagne, sa réponse a été « cette Kush est cultivée dans l’océan » et le reste appartient à l’histoire.
Parfum et saveur : une expérience sensorielle unique
Le parfum et la saveur caractéristiques de l’OG Kush ont été décrits comme « un parfum terreux de pin et de citron aigre avec des nuances boisées », ainsi qu’une « odeur profonde de pin qui captive les narines et peut vous faire planer rien qu’en le sentant ». Ces descriptions laissent supposer que la variété aurait des niveaux élevés de limonène et de pinène, deux terpènes connus pour leurs arômes distincts.
Terpènes et effets
Les empreintes digitales de souche effectuées par Steep Hill Labs confirment que le myrcène et le limonène sont les deux principaux terpènes de l’OG Kush, suivis du β-caryophyllène puis du pinène. Le limonène et le pinène sont tous deux connus pour produire des effets euphorisants et exaltants et sont probablement une des principales raisons des effets de type sativa que certains utilisateurs rapportent ressentir avec l’OG Kush.
Myrcène et effet « clouage au canapé »
Le myrcène peut avoir un effet sédatif qui, selon les chercheurs sur le cannabis, pourrait être un élément majeur de la sensation de « clouage au canapé » signalée par certains utilisateurs à cause des variétés indica. Le révérend Dr. Kymron DeCesare, de Steep Hill Labs, a noté que
« l’OG Kush est considérée par la plupart comme une fleur forte qui cloue au canapé avec environ 1,25 % de myrcène ».
La question de l’OG Kush : Indica, Sativa, ou les deux ?
Des phénotypes divers et complexes
La classification de l’OG Kush en tant qu’indica ou sativa est une question délicate qui dépend largement de la diversité des phénotypes vendus sous ce nom. Chaque phénotype possède des caractéristiques uniques en raison de variations dans le génotype et l’environnement de croissance. Par exemple, une plante peut présenter une expression physique différente même avec un génotype similaire, ce qui entraîne des différences dans l’apparence et le profil de la plante.
Impact de l’environnement sur la classification
L’environnement de croissance joue également un rôle crucial dans la détermination si une variété est plus proche d’une indica ou d’une sativa. Des facteurs tels que la disponibilité des nutriments, la qualité du sol et les conditions climatiques peuvent influencer le développement de la plante et ses effets sur les consommateurs.
Selon Dinafem, l’OG Kush est généralement décrite comme étant « 75 % indica et 25 % sativa ». Cette classification suggère des effets indica, tels que des sensations relaxantes et apaisantes. Cependant, de nombreux utilisateurs rapportent des effets plus énergisants et stimulants, typiques des variétés sativa.
Des tendances contradictoires dans les effets perçus
La diversité des effets perçus par les consommateurs ajoute à la confusion. Certains amateurs d’OG Kush expérimentent des sensations euphoriques et créatives, tandis que d’autres ressentent un apaisement physique et mental. Ces variations peuvent découler de la génétique complexe de l’OG Kush, comprenant des croisements avec des variétés sativa et indica.
En plus des différents phénotypes d’OG Kush, l’émergence d’hybrides et de rétro-croisements complique davantage la classification. Certains hybrides peuvent avoir des profils d’effets uniques qui ne correspondent pas parfaitement aux catégories indica ou sativa traditionnelles, ajoutant ainsi à la diversité des expériences de consommation.
Conclusion : L’OG Kush, une énigme appréciée
L’ambiguïté entourant la classification de l’OG Kush contribue à son attrait pour de nombreux consommateurs. Cette variété emblématique de cannabis continue d’être une énigme appréciée dans le monde de la culture cannabique, offrant une diversité d’expériences et de sensations qui reflètent la complexité de la plante elle-même.